PARIS: TRAÇANDO OS MAPAS AFETIVOS DA CIDADE...
"Errar é humano, flanar é parisiense" - Victor Hugo (1802-1885)
Charles Baudelaire, outro
célebre escritor e poeta francês, descreveu em 1863 no ensaio intitulado O Pintor da Vida Moderna, a figura do
flâneur, o cidadão que anda pela cidade sozinho e sem rumo. Foi graças a ele,
em grande parte, que “flanar” fixou-se como verbo em várias línguas, inclusive em
português. Diz Baudelaire:
"Para
o perfeito flâneur, para o observador apaixonado, é um imenso prazer fixar
residência na multiplicidade, em tudo o que se agita e que se move, evanescente
e infinito: você não está em casa, mas se sente em casa em toda parte; você vê
todo mundo, está no centro de tudo, mas permanece escondido de todos."
"Le Vélo" |
"L'Interdit" |
Mas assim como Bourdieu nega o ato ‘desinteressado’, ao dizer que a escolha artística está fundada em critérios bem claros, ou seja, os ‘interesses estéticos, também a arte da flânerie não está isenta de intenções. Ao se diferenciar da multidão, o flâneur afirma uma vontade específica, ou seja, conhecer uma realidade que escapa à percepção da maioria das pessoas.
"Dans la Pâtisserie" |
"Deux lapins" |
"Monsieur Voleur..." |
"Au nom de la Rose" |
"Beige et Blanc" |
"Petites oranges sur la fênetre" |
"La vie en rouge" |
"Immigration" |
"La pluie" |
"Mazurka" |
"Lumiére" |
"Festival des chapeaux" |
"Punk?" |
"Vélo II" |
"Monde de la fantaisie" |
"Petits Amis" |
Ortiz, Renato – Ciências Sociais e Trabalho Intelectual,
Edit. Olho d’Água, S.Paulo:2002.
Turcot, Laurent - Le Promeneur à Paris au XVIII Siècle, Edit.
Gallimard, Paris:2007.
FOTOS: Izabel Liviski
Izabel Liviski é Professora e Fotógrafa. Doutora em Sociologia pela UFPR, escreve a coluna INCONTROS desde 2009 e é também co-editora da Revista ContemporArtes.
Izabel Liviski é Professora e Fotógrafa. Doutora em Sociologia pela UFPR, escreve a coluna INCONTROS desde 2009 e é também co-editora da Revista ContemporArtes.
Version Française
Paris: le
traçage des cartes affectives de la ville
«L'erreur
est humaine, et promener est parisien» - Victor Hugo (1802-1885)
Charles Baudelaire, un
autre célèbre écrivain et poète français, décrit en 1863 dans l'essai intitulé Le Peintre de la vie moderne, la figure
du flâneur, le citoyen marchant seule dans la ville et à la dérive. Ce fut
grâce à lui, en grande partie, que «flâner» se tenait comme un verbe en
plusieurs langues, y compris le portugais. Baudelaire dit:
Pour
le flâneur parfait, pour l'observateur passionné, il est un grand plaisir à
régler dans la multiplicité, dans tout ce qui remue et se déplace, de fuite et
infinie: vous n'êtes pas à la maison, mais se sent partout chez lui; vous voyez
tout le monde est au centre de tout, mais reste caché à tout le monde.
Aujourd'hui, il est
courant de trouver des gens qui flânent dans les rues dans les grandes villes
modernes, juste pour le plaisir de contact avec la vie urbaine, mais ce
comportement eu le temps et le lieu de naître, est dit, une attitude 'daté'.
Cette figure du solitaire marcheur a émergé à Paris au siècle des Lumières au
18ème siècle, et a été façonné par les transformations que la ville a subies à
l'époque.
Tellement ému par le désir
de voir l'un de Paris avec mes “propres yeux”, essayant d'échapper aux
stéréotypes qui ont longtemps été établies dans l'esprit de la quase totalité
de les gens, je suis parti ... ne pouvait pas échapper à cette aventure,
visiter Paris de le XXI siècle. Au milieu de la vague de gens de partout le monde, dans une véritable Tour de Babel de langues, parfum et un
regard qui surprend tout le temps, j’ écris mes cartes affectifs de la ville.
Avec une petite caméra à
la main pour ne pas entraver la marche librement à travers les rues, parmi les
monuments et les gents de la ville, a été cliquant
tout ce qu'on voulait en quelque sorte à perpétuer et maintenir dans la
mémoire. Pris ensemble, ces images se sont avérées être un collage, ou de
bricolage, dans le sens utilisé par l'Anthropologie, une unité dans la
diversité.
Il est comment je définis
les images présentées ici: quelques fragments d'une expérience, un kaléidoscope
de sensations et d'expériences. L'ambiance qui m'a guidé était celle décrite
par Walter Benjamin dans ses notes: "Quitter
lorsque rien ne nous oblige à le faire, suivant notre inspiration, comme si le
fait de tourner à droite ou à gauche elle-même constituait un acte poétique."
Références:
Ortiz, Renato - Sciences Sociales
et travail intellectuel, Edit. Oeil de L'eau, S.Paulo: 2002.
Laurent Turcot - Le
promeneur à Paris au XVIII Siècle, Edit. Gallimard, Paris: 2007.
PHOTOS: Izabel Liviski
Izabel Liviski est un
enseignant et photographe. Doctorat en Sociologie par l'UFPR, écrit la colonne INCONTROS depuis 2010 et est également co-rédacteur en chef du Magazine
ContemporArtes.
3 comentários:
Novamente publiquei um comentário é a página "engoliu" sem publicar.
1 de julho de 2015 às 11:55Superbe, félicitations !
2 de julho de 2015 às 09:54Hélène Joncheray - Université Paris Descartes.
amei tudo, as fotos e o texto...
18 de julho de 2015 às 20:55Postar um comentário
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